Comme beaucoup d’enfants, je pense, j’ai toujours eu peur de m’endormir le soir. J’étais tétanisée par la nuit, l’obscurité et bien sûr j’avais une imagination débordante ! Longtemps, j’ai dormi la tête sous mes couvertures tellement ce moment était angoissant pour moi ! Les années ont passées, les rencontres et surtout un évènement familial extrêmement fort qui s’est accompagné d’un premier rêve prémonitoire, m’ont fait réaliser ma différence. Le 3 octobre 2015 alors que mon mari, mes enfants et moi-même étions en mobil home sur Antibes (06) pendant que nous effectuions des travaux dans notre appartement, je fais un rêve étrange : des personnes marchent tant bien que mal dans l’eau qui a envahi le camping, je porte ma fille sur mes épaules pour nous mettre à l’abri en hauteur, suivis par mon mari portant notre fils. Une fois sains et saufs, il repart aider des personnes.

 

Je prends conscience que ce peut être la dernière fois que je le revoir ! Etant une hypersensible depuis toujours, je ne lui dis rien et quatre jours se passent. Entre nous, je me dis qu’il va me dire que je folle et que je m’inquiète pour rien ! Le soir du 3 octobre 2015, la pluie s’accentue plus intensément d’heure en heure s’infiltrant même dans les joints des fenêtres qui ne contiennent bientôt plus rien, même les serviettes que nous mettons ne font plus leur rôle ! La pluie continue de plus belle jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bruit à l’extérieur. Un silence angoissant ! Aux environs de 22 heures mon mari ouvre la porte et nous constatons que l’eau dans les rues du camping est montée s’approchant dangereusement des mobil homes pourtant surélevés. Il sort de notre logement provisoire et va voir l’étendue des dégâts. Quelques minutes après il revient et je comprends en un quart de secondes que la situation est périlleuse et qu’il faut fuir. Comme dans mon rêve, qui était en fait prémonitoire, nous portons nos enfants sur les épaules pour trouver un point haut pour nous réfugier. Heureusement, les habitants d’une maison à étage nous ouvre leur porte où nous restons jusqu’à 4 heures du matin, heure où l’eau commence à se retirer. Cet évènement difficile pour ma famille et moi-même a été pour ma part plus qu’un déclencheur, puisqu’il a été un réveil sur mes capacités médiumniques et plus tard avec l’affirmation de cette prise de conscience, mes capacités de voyance. Je fais ici un résumé de l’évènement mais outre ce traumatisme, j’ai, à partir de cette nuit-là, ressentie des défunts venant en nombre impressionnant au pied de mon lit chaque soir. Au début, ma réaction est loin d’être sereine et pendant plus de 6 mois, je me dis que je suis folle et je consulte d’ailleurs une psychothérapeute à plusieurs reprises, qui me parle de médiumnité. A l’époque, ça me fait peur et je ne veux absolument pas l’entendre. Je réalise par ce traumatisme que ma peur du noir enfant était en fait une hypersensibilité qui me faisait ressentir les défunts qui venaient près de moi pour que je les aide. Bien sûr enfant c’était impensable ! Mais il m’a fallu ce

choc pour comprendre et accepter de prendre contacts avec les défunts mais aussi les personnes bien vivantes devant moi et d’en faire désormais mon métier car il me passionne !

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C’est ainsi que je propose en cabinet ou par téléphone, des séances de guidance où j’utilise les cartes de tarots, les oracles ou je me laisse guider par les messages qui me viennent spontanément ! Aujourd’hui c’est deux métiers se complètent pour moi et je suis contente d’aider les personnes qui en font la demande à répondre à leurs questions et apaiser leurs angoisses.